Défense de refuser les piastres – 104 histoires de Nouvelle-France - La radio Internet de la Nouvelle-France

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Aujourd'hui en Nouvelle-France

15 Décembre 1681

Défense de refuser les piastres

Le 15 décembre 1681, le conseil supérieur publie un nouvel arrêt qui interdit de refuser de se faire payer en piastres. En Nouvelle-France, on utilise, comme en France, la livre, le sol et le denier comme monnaie. Mais il en manque souvent, car on importe plus qu’on n’exporte. Autrement dit, les habitants de la Nouvelle-France achètent plus de produits de la France qu’ils n’en vendent. Ce qui cause un déséquilibre évident. Vers le milieu du XVIIe siècle, des devises étrangères, dont les monnaies espagnoles nommées « réaux » et « piastres », ont commencé à circuler en Amérique par le biais du commerce clandestin avec les Anglais et les Hollandais. Cette entrée d’argent est la bienvenue, mais la qualité de plusieurs pièces de ces monnaies demeure douteuse : certaines ont été coupées de façon à en réduire les dimensions, alors que d’autres ne contiennent pas la bonne quantité d’or ou d’argent. Le conseil supérieur a donc publié, en décembre 1680, une ordonnance déclarant que les monnaies étrangères auraient cours en Nouvelle-France, mais devront être pesées pour les évaluer. Mais ce n’est pas assez pour rassurer tout le monde. Car si beaucoup de gens acceptent de les utiliser pour acheter des biens, plusieurs refusent de les recevoir en guise de paiement, ce qui cause de nombreux problèmes au niveau de l’économie. Le conseil supérieur doit donc émettre à répétition des arrêts et des ordonnances pour rappeler qu’il est interdit de recevoir les monnaies étrangères, dont les piastres, en guise de paiement.

Le 15 décembre 1681, le conseil supérieur publie un nouvel arrêt qui interdit de refuser de se faire payer en piastres.

En Nouvelle-France, on utilise, comme en France, la livre, le sol et le denier comme monnaie. Mais il en manque souvent, car on importe plus qu’on n’exporte.

Autrement dit, les habitants de la Nouvelle-France achètent plus de produits de la France qu’ils n’en vendent. Ce qui cause un déséquilibre évident.

Vers le milieu du XVIIe siècle, des devises étrangères, dont les monnaies espagnoles nommées « réaux » et « piastres », ont commencé à circuler en Amérique par le biais du commerce clandestin avec les Anglais et les Hollandais.

Cette entrée d’argent est la bienvenue, mais la qualité de plusieurs pièces de ces monnaies demeure douteuse : certaines ont été coupées de façon à en réduire les dimensions, alors que d’autres ne contiennent pas la bonne quantité d’or ou d’argent.

Le conseil supérieur a donc publié, en décembre 1680, une ordonnance déclarant que les monnaies étrangères auraient cours en Nouvelle-France, mais devront être pesées pour les évaluer.

Mais ce n’est pas assez pour rassurer tout le monde. Car si beaucoup de gens acceptent de les utiliser pour acheter des biens, plusieurs refusent de les recevoir en guise de paiement, ce qui cause de nombreux problèmes au niveau de l’économie.

Le conseil supérieur doit donc émettre à répétition des arrêts et des ordonnances pour rappeler qu’il est interdit de refuser les monnaies étrangères, dont les piastres, en guise de paiement.

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