Non au détournement d’un ruisseau à Château-Richer – 104 histoires de Nouvelle-France - La radio Internet de la Nouvelle-France

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18 Décembre 1724

Non au détournement d’un ruisseau à Château-Richer

18 décembre 1724 - Non au détournement d'un ruisseau

« Il est hors de question de revenir en arrière. » C’est, en résumé, la réponse donnée par l’intendant Bégon à Prisque Gagnon, le 18 décembre 1724, au sujet de l’emplacement d’un ruisseau.

L’habitant de la paroisse de Château-Richer (dans la seigneurie de la Côte-de-Beaupré) voulait forcer ses voisins, Joseph Cochon et Guillaume Taillon, à remettre le ruisseau qui sépare leurs terres dans son état naturel.

Prisque Gagnon avait acquis sa terre des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Vers 1694, à la demande de Monseigneur Laval, quelques-unes d’entre elles s’étaient installées à Château-Richer et y avaient ouvert une école pour jeunes filles.

L’intendant Bégon précise que le fossé de ligne par où passe le ruisseau avait été construit (sans, malheureusement, donner de date) avec le consentement des anciens propriétaires sous l’arbitrage de Maurice Dhéry, Nicolas Le François et Jean Cloutier, habitants de la même paroisse.

Dans le même souffle, il rappelle à Prisque Gagnon qu’il avait lui-même travaillé à la construction du fossé. Il devait donc être au courant du dossier.

L’intendant Michel Bégon a donc rejeté la poursuite et a ordonné que le dit fossé mitoyen qui sépare les terres de Prisque Gagnon, Joseph Cochon et Guillaume Taillon reste dans l’état où il se trouve présentement.

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