Défense de vendre ou d’acheter des denrées ailleurs que sur la place du marché – 104 histoires de Nouvelle-France - La radio Internet de la Nouvelle-France

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27 Mars 1753

Défense de vendre ou d’acheter des denrées ailleurs que sur la place du marché

27 mars 1753 - défense de vendre ailleurs qu'au marché

À Montréal, le 27 mars 1753, le sieur Guiton de Monrepos a signé une ordonnance interdisant à quiconque de vendre ou d’acheter leurs denrées ailleurs que sur la place du marché afin d’empêcher les habitants de s’en emparer et de les voler avant qu’elles n’y arrivent.

Le problème n’était pas nouveau : les canots chargés de nourriture étaient souvent assaillis par des habitants. Ils s’emparaient des blés et des farines sans même demander si ces denrées étaient destinées au marché ou appartenaient à des particuliers.

Et ce n’est pas la première fois que les autorités publient des règlements à ce sujet.

Selon une ordonnance de l’intendant Hocquart datée du 9 novembre 1742, «d’autres personnes aussi entreprenantes vont au large et ôtent par ce moyen aux dits habitants la liberté d’apporter leurs denrées jusqu’à la place du marché, ce qui occasionne des querelles qui vont jusqu’aux voies de fait».

Cette année-là, l’intendant Hocquart avait interdit la vente et l’achat de denrées ailleurs qu’au marché, à l’exception de celles faites de gré à gré et qui respectaient les prix fixés par le conseil supérieur. Les contrevenants risquaient alors une amende de 6 livres et même, selon le cas, un séjour en prison.

Le sieur Monrepos, quant à lui, n’entendait offrir aucune exception à la règle : toute vente de denrées ailleurs qu’au marché était interdite et ce, « sous quelque cause et prétexte que ce soit ». Son ordonnance ne fait aucune mention d’une peine de prison, mais fait passer l’amende à 25 livres.

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