Délai accordé aux officiers de l’Île Royale pour payer leurs dettes – le cas de François Thierry, sieur de Chassin – 104 histoires de Nouvelle-France - La radio Internet de la Nouvelle-France

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11 Décembre 1748

Délai accordé aux officiers de l’Île Royale pour payer leurs dettes – le cas de François Thierry, sieur de Chassin

11 décembre 1748 - Délai accordé pour rembourser ses dettes - Nouvelle-France

Le 11 décembre 1748, l’intendant Bigot rendait sa décision dans le différend qui opposait le sieur et la dame Deplaine au capitaine d’infanterie François Thierry, sieur de Chassin.

Quelques jours auparavant, la dame Deplaine avait fait comparaître François Thierry pour lui réclamer le paiement de 963 livres qui restaient sur une dette de 2000 livres qu’il avait contractée. Ce montant avait, entre autres, servi à envoyer ses filles à Québec en 1744, avant la prise de Louisbourg.

François Thierry, loin de nier l’existence de cette dette, la reconnaissait volontiers. Mais il disait qu’il lui était impossible, pour l’instant, de la rembourser puisqu’il avait tout perdu, trois ans plus tôt, lorsque les Anglais se sont emparés de l’île Royale.

Il n’était d’ailleurs pas seul dans cette situation. Et c’est la raison pour laquelle le roi de France avait accordé aux officiers des troupes de l’île Royale un délai pour s’acquitter de leurs dettes jusqu’à ce qu’ils aient repris possession de leurs biens.

François Thierry a demandé à l’intendant Bigot de faire venir la dame Deplaine pour lui faire part du délai accordé par le roi et lui assurer qu’il s’acquitterait de sa dette envers elle aussitôt que ses biens lui seraient rendus.

L’intendant Bigot n’avait pas le choix. Puisque François Thierry était au courant du délai accordé par le roi, il a demandé à la dame Deplaine de se présenter devant lui le 11 décembre à 6 heures du matin pour lui faire part de sa décision.

Il lui était désormais interdit d’intenter des poursuites contre François Thierry jusqu’à ce qu’il ait retrouvé tous ses biens qui sont restés à l’île Royale.

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